TEST MST

**Horatio** Admin Messages : 28 Date d'inscription : 06/08/2014

NO PLANS
NO PANTIES
NO PROBLEM

MST - 18YO - TRAMPOLINE - CHAV & ANGRY

Tu l'as déjà croisée. Sur le bord d'un chemin, à la sortie d'un magasin, dans l'encadrure de ta porte.
Tu la reconnais vaguement. La rage qu'elle porte au bord des lèvres, l'amertume dans ses mouvements désarticulés font discrètement écho dans ta mémoire nébuleuse.

— Be affiche une vingtaine d'années agressives et pèse quarante-six kilos toute mouillée. Elle traîne à Libra depuis quelques années, assez pour connaître beaucoup d'habitants sans être connue pour autant.
— Un poteau à deux cent mètre à la ronde et c'est pour sa gueule. Be a une fâcheuse tendance à trébucher, s'écorcher, se déboîter, se noyer. À se tuer.

Don't listen to a word I say
The screams all sound the same

**Horatio** Admin Messages : 28 Date d'inscription : 06/08/2014

JOHN DOE

Got no time to take a picture I'll remember someday all the chances we took we're so close to something better left unknown I can feel it in my bones gimme sympathy after all of this is gone who'd you rather be the Beatle or the Rolling Stones oh seriously you're gonna make mistakes you know come on baby play me a song like here comes the sun.

**Horatio** Admin Messages : 28 Date d'inscription : 06/08/2014

Broken tools in the shed

C'est pas la délicatesse Maxine, elle traîne ses gros sabots, saute à pieds joints dans les plats et dans les flaques d'eau, elle a pas le nerf empathique, Maxine. C'est pas d'la méchanceté, juste un petit manque de recul, une forme d'avarie du coeur. À courir constamment, ça devient difficile de s'asseoir avec les gens. Pourtant, pour certains, elle prend le temps. Dans certains, il y a Merlin.

Merlin qui rigole à ses vannes pourries mais jamais pour de vrai, il y a toujours un bruit de machine rouillé dans sa gorge, une goutte au fond du regard. Mais ça, Maxine ne le voit pas. Dans son tourbillon de haine et de passion, elle n'a plus d'yeux que pour sa misère à elle, celle qu'elle enfouit, et puis qu'elle hurle, et puis qu'elle fuit. Une danse sempiternelle d'un pied sur l'autre, d'une connerie à la suivante.

Des exclamations un peu bancales, une révolte qui fait beaucoup de bruit pour pas grand-chose. C'est comme ça qu'elle s'est construite. Alors quand elle voit une fontaine, pristine et brillante dans les premiers jours dorés d'un automne qui ne s'est pas encore rafraîchi, elle y mets les pieds. Pour un moment de répit, entre deux rebondissements désespérés. Ça carbure déjà dans son crâne, elle a envie d'y retourner, de casser des murs, de bouger des dents, de déranger des moeurs. Mais pour l'instant, elle se contente de remuer doucement des orteils. Peut-être qu'après, elle ira insulter Anaël.

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